L’ONU va adopter un traité d’interdiction des armes nucléaires qui mettra hors la loi les États détenteurs d’armes nucléaires et ceux qui en hébergent, comme la Belgique. Ce 26.09, journée internationale contre les armes nucléaires, sera l’occasion d’examiner ce traité et le statut de la Belgique.
26.09 | 20h | Faculté de Droit de l’Université de Namur
Conférence de Francis Lenne, Général en retraite de l’Armée de l’air française, ancien directeur de l’école de guerre. Avec une introduction de Luc Mampaey, directeur du GRIP (Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité).
Le 26 septembre est, depuis la décision de l’Assemblée générale de l’ONU en 2013, la journée internationale pour l’abolition des armes nucléaires. Pourquoi le 26 septembre ? Parce que ce jour de 1983, Stanislas Petrov, commandant d’une base aérienne soviétique, a refusé d’obéir aux ordres qui lui enjoignaient de déclencher une attaque atomique face à une menace constituée par la détection de missiles US pointés vers l’URSS. Cet acte héroïque de désobéissance a évité une guerre nucléaire et a montré l’inefficacité et l’absurdité de la dissuasion nucléaire. En cette année 2017, l’ONU va adopter un traité d’interdiction de l’arme nucléaire qui mettra hors la loi les Etats détenteurs d’armes nucléaires et leurs complices qui en hébergent, comme la Belgique.
Organisé par le Grappe et le GRIP, avec le soutien de Fin du nucléaire.
Faculté de Droit de l’Université de Namur.
L’affiche.